Le contexte ouest-africain évolue très vite et en face, les « capacités de résilience » sont devenues le nouvel étendard normatif que nos organisations de la société civile membres du Gi au même titre que nos différents partenaires doivent savoir brandir. Nous sommes amenés à envisager ensemble les solutions sans pour autant avoir mûri notre « culture de partenariat ». Bien que déjà traitée, il nous a semblé important de rouvrir cette problématique, mais cette fois :
Aborder la problématique des partenariats est un exercice fédérateur. Et c’est bien l’envie de nous rencontrer, d’agir et d’interagir, de nous dévoiler pour nous renforcer qui nous motive aussi bien en interne, au sein du Gi, qu’en externe avec nos partenaires. En l’inscrivant dans le temps de l’histoire de nos organisations et dans les espaces articulés de nos actions, nous nous donnons à la fois les moyens de revisiter nos pratiques et de renouveler notre vision de ce que revêtent les solidarités au contact des enjeux mondiaux, et une ambition éminemment politique de bousculer nos modèles associatifs : à travers une démarche à la fois rétrospective et prospective, nous avons réussi à appréhender nos intérêts (en) commun(s) avec l’ambition d’élaborer des stratégies réellement partagées autour des interdépendances entre « ici » et « là-bas ». C’est pour nous une évidente source de jouvence.