Le Groupe initiatives est membre du Comité d’orientation stratégique d’Expertise France à travers les sous-commission "villes et développement urbain" (Pierre Jacquemot, Président du Gi) et "développement rural" (Frédéric Apollin, Directeur général d’AVSF).
A ce titre, le Gi contribue à la réflexion stratégique d’Expertise France à laquelle deux éléments ont été présenté au 1er Comité d’orientation stratégique qui s’est tenu le vendredi 15 avril 2016.
1. Elargir l’offre française
Le Groupe initiatives propose d’ajouter l’ « expertise associative » et aussi celle des collectivités locales, à côté de l’expertise publique et de l’expertise privée comme parties constitutive de l’offre française en ingénierie de projets et en capacités de consultance et d’études, avec une vocation particulière en matière de développement, de lutte contre les inégalités sociales et de préservation des écosystèmes de la planète. Contrairement à la situation qui prévaut dans les autres pays de l’OCDE, l’expertise associative est encore mal reconnue par les pouvoirs publics français alors qu’elle est conséquente en effectifs (le collectif des dix organisations du Groupe initiatives compte 1600 experts et il n’inclut pas toutes les organisations de développement françaises), en qualifications et en connaissance des terrains. De plus cette expertise associe systématiquement des compétences locales, ce qui lui donne une crédibilité supérieure, puisque la finalité de l’aide est bel et bien la création et la consolidation des capacités locales.
2. Renforcer les compétences.
La France, forte d’une longue expérience en matière de développement, peut afficher des compétences particulières et des méthodologies comparativement efficaces, par exemple en matière d’agroécologie, d’accès à l’eau ou de gestion des services urbains. Encore faut-il qu’elles soient régulièrement confrontées aux réalités du terrain. Expertise France, avec ses partenaires, doit veiller à participer aux retours sur expériences et aux efforts de capitalisation.